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La prévention des crues au SmageAa

4 mars 2009

Redirection

Le site définitif du SmageAa

est désormais en ligne.

Rendez-vous sur

www.smageaa.fr

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30 octobre 2008

Information - terrain - sur les sites 4 et 6

Dans les prochaines semaines, l'entreprise CEBTP-SOLEN du groupe GINGER va débuter les sondages géotechniques sur les sites suivants :

  • site 4 dit Prés de Fasques à Verchocq,
  • site 6 dit Prés Tincheux entre Renty et Fauquembergues.
29 septembre 2008

Fauquembergues a son Plan Communal de Sauvegarde

rcs_FauquemberguesC'est vendredi 26 septembre dernier qu'Alain Méquignon, Maire de Fauquembergues, a présenté à Mme le sous-Préfet, le Plan Communal de Sauvegarde de sa commune, et sa réserve communale de sécurité civile.

Compte tenu des responsabilités qui incombent au Maire en matière de sécurité publique, il est de son intérêt d'avoir prévu une organisation de crise à l'échelon communal. Cette structure de crise doit permettre à la municipalité de faire face aux premiers instants de tout événement, car c'est souvent à ce moment là que les communes sont isolées et démunies. Le Plan Communal de Sauvegarde, ou PCS, doit permettre de faire face à une crise communale mais également d'apporter tous les renforts nécessaires à l'autorité préfectorale dans le cadre des plans de secours départementaux. Bien sûr, ce plan est entièrement adapté à la taille et aux besoins de la commune.

Tous les risques majeurs sont envisagés lors de l'élaboration du PCS. Compte tenu de l'importance du risque inondation sur son territoire, le SmageAa se propose d'accompagner les communes volontaires pour cette élaboration. Toutefois, il est indispensable qu'il y ait une forte implication de l'équipe municipale, élus et techniciens, car ce sont eux qui appliqueront le plan le cas échéant.

A Fauquembergues, la commune est allée plus loin en créant une réserve communale de sécurité civile : cette équipe de volontaires est équipée et mobilisable pour intervenir au moindre risque, et dans l'attente des secours si nécessaires.

15 septembre 2008

Information - terrain - Sur les sites 1 et 2

Sur le site 1, dit "barrage Legrand" à St-Martin d'Hardinghem, l'entreprise CEBTP-SOLEN du groupe GINGER va débuter cette semaine les sondages géotechniques.

Sur le site 2, dit "Prés de Verchocq" à Verchocq et Rumilly, l'entreprise Fauquembergue & Lemaire va finaliser les levers topographiques nécessaires à la réalisation de l'avant-projet, dans les jours qui viennent.

29 juillet 2008

Communiqué du Président

La crue, un phénomène naturel qui s'intensifie
Expliqués par l'évolution du territoire, les changements climatiques… , nous entendons tous qu'en France et ailleurs, les périodes de sécheresse alternent avec des crues de plus en plus puissantes et rapides. L'Aa et ses affluents ne font pas exception comme nous l'ont rappelé les évènements des années 1990 et surtout celui de mars 2002, crue historique pour toute la vallée de l'Aa, depuis ses sources jusqu'au marais audomarois.

Pour limiter les risques, un ensemble d'actions complémentaires
Par chance, sur notre territoire, les acteurs ont conscience des risques et du rôle que chacun peut jouer à son niveau. Ici, les agriculteurs implantent des diguettes pour freiner l'eau, ils laissent un couvert hivernal sur leurs parcelles cultivées… Ailleurs c'est une communauté de communes qui aménage des ouvrages pour réguler l'eau dans le milieu naturel ou dans une nouvelle zone d'activités… Et c'est tout particulièrement le cas de la Communauté de communes du canton d'Hucqueliers très régulièrement citée en exemple. L'équipe d'entretien de rivière retire ce qui peut entraîner des débordements dans les zones urbanisées. Les communes ont à leur disposition le projet de Plan de Prévention des Risques afin de ne plus autoriser de nouvelles constructions dans des zones inondables… Bien sûr des choses restent à faire pour améliorer la situation en cas de crise, et agir pour les crues de plus grande ampleur.

Le programme de mobilisation du champ d'expansion des crues du SmageAa
C'est l'objet du programme de mobilisation du champ d'expansion des crues du SmageAa. Ce programme permettra de réguler jusqu'à 720 000 m3, mais il ne s'agit pas d'un projet pharaonique car il utilise une technique alternative préconisée par le Ministère de l'Ecologie : le ralentissement dynamique. Il s'agit de favoriser le débordement de la rivière lors des crues dans des zones peu vulnérables, souvent déjà inondables, afin de réduire le débit dans le cours d'eau. La zone est bien délimitée en fonction de ses capacités, et l'eau en ressort en direction de la rivière par un simple tuyau (le débit de fuite). Il faut d'ailleurs noter que les prairies concernées restent exploitables ce qui ne serait pas le cas dans le cadre d'un bassin de rétention ; et que les hauteurs d'eau maximales sont entre 90 cm (site de Quéhen amont, par exemple) et 2 m grand maximum très ponctuellement. Bien sûr, toutes les conditions de sécurité seront respectées. Elles sont d'ailleurs nécessaires à l'obtention des autorisations à réaliser les travaux délivrées par les services de l'Etat.

Des craintes bien naturelles mais infondées
Ce type d'ouvrage permet d'assurer que, pour les zones situées en amont des sites, l'effet sera nul car on ne touche pas au lit de la rivière : il ne peut pas y avoir d'aggravation pour les villages situés en amont. De même, nous entendons certaines inquiétudes vis-à-vis des risques de pollution. Or l'inondation est un phénomène naturel, existant déjà actuellement. S'il reste certainement encore des actions à mener pour éviter tous types de pollution, les aménagements n'apporteront pas plus de pollution qu'une inondation naturelle.

Une décision difficile, l'acquisition des parcelles
Ce programme présente toutefois la contrainte majeure de nécessiter l'acquisition des parcelles couvertes par ces 120 ha, acquisition que le SmageAa souhaite au maximum pouvoir faire par accord amiable. Cette décision a été difficile à prendre, mais elle est nécessaire à l'intérêt général que représente la réalisation de ce programme pour la vallée de l'Aa, ses habitants et ses industriels, et les emplois d'aujourd'hui et de demain.

Le coût de la crue de mars 2002 en référence
Malgré le montant de l'acquisition des terrains, le coût du programme de mobilisation du champ d'expansion des crues sera moins important que celui des dégâts occasionnés par la crue du 1er mars 2002, sans parler du coût inestimable d'une crue tel que la perte de souvenirs personnels et la peur qui ressurgit quand il pleut très fort.

Une participation des acteurs souhaitée
De sa propre initiative, le SmageAa a engagé une démarche de concertation bien au-delà de ce que demandent les textes : présentation aux maires en mai 2007, aux propriétaires en décembre 2007, réunions publiques en décembre 2007, rencontre des exploitants en janvier 2008, nouvelle présentation de l'avancement aux propriétaires et exploitants de 8 des 13 sites en juin-juillet 2008, puis à l'automne pour les 5 autres sites. A l'issue de ces diverses rencontres, un certain nombre d'observations ont déjà permis d'affiner les projets. Bien entendu, nous veillons toujours à conserver l'efficacité hydraulique du programme. La concertation se poursuivra jusqu'à la réalisation des travaux et même au-delà afin de suivre avec ceux qui le souhaitent le bon fonctionnement du dispositif.

Je souhaite que mes propos aient rassuré les riverains sur l'innocuité des aménagements qui se trouveront à proximité de chez eux, et que les habitants sinistrés qui attendent la réalisation de ce projet depuis déjà longtemps soient convaincus de notre volonté à aller de l'avant malgré les obstacles. Chacun peut trouver des informations techniques complémentaires sur le site Internet du SmageAa www.smageaa.canalblog.com, ou par courrier au SmageAa – 1559 rue B. Chochoy – 62380 Esquerdes.

Christian DENIS,
Président du SmageAa

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28 juillet 2008

Comités locaux de suivi - stade avant-projet

Suite au travail des géomètres, le bureau d'étude a pu concevoir les aménagements au stade avant-projet. A ce stade, les hauteurs et largeurs de digue sont précises, de même que leur localisation ainsi que celle des fossés. La localisation toutefois n'est pas figée. Les éléments sont dessinés sur des plans au 1/500ème reprenant les levers topographiques.

Ce sont ces plans qui ont été présentés aux premiers comités locaux de suivi réunis en juin et juillet dernier. L'objet de ces réunions est de recueillir l'avis des personnes de terrain et notamment des exploitants agricoles, en vue de localiser précisément les aménagements afin qu'ils soient le moins contraignants possible, de tenir compte des conditions d'exploitation (passage d'engins et de bêtes, abreuvement...), ... Toutes les remarques sont les bienvenues à partir du moment où elles permettent de trouver une solution satisfaisante pour tous et qu'elles préservent le fonctionnement hydraulique prévu.

Les propriétaires sont en général défavorables à l'acquisition de leur terrain par la collectivité. Plusieurs d'entre eux proposent, en alternative à l'acquisition, d'accepter la sur-inondation tout en conservant leur bien. Malheureusement, cette solution est écartée par la collectivité du fait du nombre conséquent de parcelles et de propriétaires concernés : 360 parcelles pour 188 comptes de propriétaires (dont la quasi-totalité en indivision). Par ailleurs, 80 % des parcelles sont touchées par un aménagement : digue ou fossé principal.

Les personnes présentes s'inquiètent également des risques de pollution, des risques pour les habitations situées en amont, du problème des rats musqués... Le SmageAa s'attache à apporter des réponses à toutes ces inquiétudes bien légitimes. La plupart d'entre elles avaient déjà été évoquées lors des réunions de décembre 2007 ; et nous vous invitons à consulter les réponses apportées à ce moment-là.

D'autres questions verront les réponses apportées au cours de l'avancement de la conception du projet. C'est le cas en particulier pour l'origine des matériaux utilisés pour la constitution des digues.

Les contacts avec les exploitants (44 exploitants concernés par les sites) sont constructifs et permettent d'adapter le projet aux conditions d'exploitation.

Réunions des Comités Locaux de Suivi au stade Avant-Projet :

  • site 1 : Barrage Legrand à Saint-Martin d'Hardinghem - réunion à Fauquembergues, le 3 juin 2008

  • site 2 : Prés de Verchocq à Rumilly et Verchocq - en attente des levers topographiques

  • site 3 : Pré à château à Aix-en-Ergny et Rumilly - réunion à Verchocq, le 1er juillet 2008

  • site 4 : Prés de Fasques à Verchocq - réunion à Verchocq, le 1er juillet 2008

  • site 5 : Prés à Brin de Vin à Renty - réunion à Fauquembergues, le 3 juillet 2008

  • site 6 : Prés Tincheux à Renty et Fauquembergues - réunion à Fauquembergues, le 3 juillet 2008

  • site 7 : Rietz de Warnecques à Merck-St-Liévin - réunion à Merck-St-Liévin, le 8 juillet 2008

  • site 8 : Quéhen 1 à Wicquinghem et Ergny - réunion à Verchocq, le 1er juillet 2008

  • site 9 : Quéhen 2 à Ergny - réunion à Verchocq, le 1er juillet 2008

  • site 10 à 13 : sur les affluents - en attente du tracé des avant-projets

7 février 2008

Définition technique des avant-projets

Grâce aux levers de terrain faits par le géomètre, le maître d'œuvre va pouvoir définir les aménagements des 14 sites de mobilisation du champ d'expansion des crues au niveau avant-projet. Ce sont ces avant-projets qui serviront de base de discussion aux comités locaux de suivi qui pourront se mettre en place, par site ou groupe de sites, à partir de la fin du mois de mars prochain.

Afin que les propositions soient les plus réalistes possible, les techniciens de V2R Ingénierie & Environnement et du bureau d'étude ALFA seront amenés à se rendre sur les sites à partir du 18 février prochain.

Nous vous remercions de leur réserver un bon accueil.

15 janvier 2008

Levers topographiques

Le cabinet de géomètres Fauquembergue - Lemaire & Associés effectuera les levers des 14 sites (sites de 1 à 13 et site 10') à partir du 21 janvier 2008 et pendant plusieurs semaines. Ces levers permettront de délimiter précisément les sites et d'affiner leur mode de fonctionnement. Ils serviront de base aux réflexions des comités locaux pour la définition des avant-projets.

Nous remercions propriétaires et exploitants de réserver un bon accueil aux techniciens.

14 janvier 2008

22 questions abordées lors des réunions de décembre 2007

En décembre 2007, lors des quatre réunions avec les propriétaires et les exploitants, puis lors des trois réunions publiques, le SmageAa et son maître d'oeuvre V2R ont présenté le contexte et le principe du programme de mobilisation du champ d'expansion des crues. Vous pouvez télécharger le visuel de la présentation faite en réunion publique en décembre 2007.

Les questions évoquées par les propriétaires, les exploitants et le public ont trait : au mode de fonctionnement des zones de mobilisation du champ d'expansion des crues, à l'entretien et l'occupation future de la zone, à des aspects plus administratifs ou financiers ou à d'autres problématiques indirectement liées.

Questions sur le fonctionnement de la zone

1. Impact sur le niveau de l'eau en amont

2. Impact sur le débit de l'eau le long de la zone

3. Matériaux utilisés pour les digues

4. Drainage des zones

5. Accès au chantier en zone très "marécageuse"

6. Délimitation des zones

Questions sur l'entretien de la zone

7. Dépôts de sédiments

8. Nettoyage des déchets ou embâcles

Questions sur l'occupation de la zone

9. Prairies pâturées ou de fauche

10. Boisements

11. Aménagements de loisir et habitations

Questions portant sur d'autres risques

12. Risque de réchauffement des eaux

13. Risque pour les stations de pompage d'eau potable

Questions à caractère plus administratif et financier

14. Indemnisation des propriétaires et exploitants

15. Contribution des bénéficiaires à l'aval

Questions portant sur d'autres problématiques

16. Gestion des anciens barrages

17. Evacuation à la mer

18. Curage de la rivière

19. Haies et arbres supprimés

20. Effets des travaux de remembrements

21. Révision du PPRI après les aménagements

22. Aspects complémentaires

14 janvier 2008

Questions sur le fonctionnement de la zone

Les questions ci-dessous ont été posées lors des réunions de décembre 2007.

1. Impact sur le niveau de l'eau en amont

Le principe de fonctionnement du casier fait que l'impact sur le niveau de l'eau en amont de la zone est nul. Voir le schéma de fonctionnement en casier hydraulique. En effet, il n'y a pas d'ouvrage en rivière, la prise d'eau correspond à la crue "naturelle", la hauteur de la digue diminue de l'aval vers l'amont jusqu'à atteindre la hauteur du terrain naturel au  niveau de la prise d'eau.

2. Impact sur le débit de l'eau le long de la zone

Le débit de l'eau le long de la zone ne sera pas augmenté. En effet, la rivière se décharge dans la zone de son débit "en trop". Le débit est donc régulé.

3. Matériaux utilisés pour les digues

La digue, en terre, devra être stable et étanche ; les matériaux seront choisis en conséquence. La priorité sera donnée à l'utilisation de matériaux pris sur place, après décapage de la couche végétale qui sera replaquée. L'apport de matériaux est également envisageable, mais avec des coûts et un impact environnemental non négligeables. C'est sur cette base, et site par site, que le choix définitif sera fait ; en tenant compte des particularités locales : limiter le creusement pour ne pas risquer d'atteindre la nappe phréatique, où trouver les matériaux si la zone est plantée...

4. Drainage des zones

Le drainage des zones aménagées sera une priorité pour le SmageAa. En effet, pour un bon fonctionnement du dispositif, il est nécessaire que la vidange se fasse rapidement. Cette vidange se fera par un ensemble de fossés de drainage qui bien souvent existait autrefois, et par un ou plusieurs tuyaux permettant de réguler la sortie d'eau de la zone. Ce(s) tuyau(x) pourront éventuellement être complété(s) par une vanne manoeuvrable permettant d'accélérer la vidange. Cette vanne serait également une sécurité en cas d'obturation d'un tuyau.

5. Accès au chantier en zone très "marécageuse"

Les moyens techniques actuels devraient permettre un accès au chantier même en secteurs très humides.

6. Délimitation des zones

La délimitation des zones sera affinée grâce aux levers topographiques et aux remarques des comités locaux.

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